L’escalade est un sport qui devient de plus en plus populaire avec le nombre de pratiquants qui ne cesse d’augmenter. C’est une discipline qui consiste à évoluer le long d’une paroi pour atteindre le haut d’un relief ou d’une structure artificielle par un itinéraire. Par son aspect technique et la gestion de la hauteur, ce sport peut effrayer certaines personnes. L’escalade de bloc, présentant moins de risque, a permis de contribuer à la démocratisation de l’escalade. Découvrez ici l’escalade de bloc en nouvelle discipline olympique.
Quel est le principe de l’escalade de bloc ?
Pour commencer, il faut déjà noter qu’il existe différents types d’escalades en indoor : l’escalade de voie et l’escalade de bloc. Dans le premier cas, il se fait dans une salle de corde et se pratique en duo. Le grimpeur escalade la paroi pendant que son partenaire reste au sol pour l’assurance grâce à une corde. Pour l’escalade de bloc par contre, on grimpe seul et sans corde, mais la hauteur des murs ne dépasse pas les 4,5 m.
De gros tapis sont également posés au sol pour amortir les chocs en cas de chute. Il existe de nombreux centres pour se lancer dans l’Escalade de bloc à Paris. Vous y trouverez des espaces de restauration, des salles pour les enfants et pour les adultes. Les salles sont aménagées avec des voies de couleur, qui correspondent au niveau de difficulté.
Comment se déroulera l’escalade de bloc aux Jeux olympiques ?
L’escalade fait partie des nouvelles disciplines olympiques, mais avec un format assez particulier : un combiné unique des disciplines (vitesse, bloc et difficulté). L’escalade de bloc fait donc partie des trois disciplines d’escalade représentées aux Jeux olympiques. Voici la présentation des trois disciplines :
La vitesse
Le grimpeur est relié à une corde. L’objectif est d’aller le plus rapidement possible en haut d’un mur de 15 mètres, aux prises semblables à chaque compétition (entre 6 à 8 secondes pour un run). C’est le plus rapide qui l’emporte. En qualification, les grimpeurs font deux runs. En finale, le format change avec un système de runs de 1 contre 1, à élimination.
Le bloc
Le grimpeur n’est pas relié à une corde. Il a un temps réduit (5 minutes en qualifications et 4 min en finale). Mais il peut réaliser autant d’essais qu’il veut pour atteindre la prise finale en haut du mur de 4,5 m maximum. Le classement est défini par le nombre de blocs réussis. En cas d’égalité, le classement est déterminé par le nombre de zones puis par le nombre d’essais. Les blocs changent à chaque compétition et les grimpeurs n’ont pas le droit de les voir avant d’arriver au pied du mur.
La difficulté
Ici, le grimpeur est relié à une corde et ne dispose que d’un seul essai. L’objectif est de grimper le plus haut possible sur un mur de 15 mètres, sans tomber, en maximum 6 minutes. La voie est modifiée à chaque compétition. Avant l’épreuve, tous les participants viennent voir et déchiffrer la voie, au pied du mur, mais sans grimper, durant 6 minutes. Ensuite, ils vont en zone d’isolement tous ensemble et attendent leur passage.
Quel format de compétition ?
En qualification, on retrouve 20 athlètes dans chaque catégorie. Les huit premiers se feront face en finale pour la seule médaille d’or olympique. Chaque journée commence avec la vitesse suivie du bloc et enfin de la difficulté. La méthode de calcul est un peu complexe. Elle repose sur le classement dans chaque épreuve. On fait la multiplication de chaque classement pour obtenir un total de points. Le gagnant de la compétition sera donc celui qui aura le plus petit total de points.